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Marc-Olivier Hamelin :::
Il faut le dire: My strongest desire
[ Résidences croisées Le SWITCH ]
3 — 7 juin 2024 au CCOV
En collaboration avec Jean-Benoit Labrecque
L'Annexe-A et le CCOV sont heureux de collaborer dans le cadre du projet des résidences croisées Le SWITCH. Cet échange permettra au CCOV d'accueillir l'artiste rouynorandien Marc-Olivier Hamelin du 3 au 7 juin, et à l'Annexe-A de recevoir l'artiste montréalaise Pamela Aubé du 26 au 30 août.
Il faut le dire : my strongest desire allie la danse et l’installation au geste performatif. Travaillant à partir d’un performance score, la narration est construite, entre autres, à partir de récits audios enregistrés, de lectures, d’improvisations textuelles en direct et du reenactment de l’œuvre "Untitled" (Go-Go Dancing Platform) (1991) de l’artiste Felix Gonzalez-Torres. L’espace de la performance présente plusieurs photographies d’individus issus de la communauté queer, des éléments rappelant l’espace domestique et un plancher de danse orange. Par la manipulation de l’espace, de la voix, de la lumière et du corps, l'artiste cherche à activer la mémoire collective et le queer kinship.
Depuis 2022, Marc-Olivier Hamelin travaille et crée à partir de thématiques reliées à la mort, à la maladie, à l’oppression et à la violence. La mémoire queer a longtemps été – et est encore – manipulée et détournée, mais tout de même conservée et entretenue par le désir, l’activisme, la rencontre, la solidarité, la danse, la musique pop, la sexualité, l’amitié et l’amour. Ces procédés sont des mécanismes positifs mis en place par la communauté LGBTQ2S+ qui permettent de survivre et de poursuivre, et qui orientent la création de cette nouvelle performance.
Marc-Olivier Hamelin est un artiste visuel et auteur originaire de Rouyn-Noranda. Il détient un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia (2015) et une maitrise en muséologie et pratiques des arts de l’Université du Québec en Outaouais (2019). Il a présenté des expositions et des performances un peu partout à travers le Québec, notamment à l’Écart, à la Galerie UQO, au Musée d’art de Rouyn-Noranda, au Centre d’exposition de Val-d’Or, au Lieu et à la Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda. Dans les dernières années, il a bénéficié de plusieurs résidences de recherche, notamment à Est-Nord-Est (2023), au Centre d’exposition de Val-d’Or (2023), à AXENÉO7 (2022), à Homesession (2022) et à l’Écart (2018).
[Collaborateur au projet et oeil extérieur au mouvement]
Sa passion initiale pour les danses urbaines, conjuguée à sa formation en danse contemporaine, confère à Jean-Benoit Labrecque une grande versatilité d’interprétation recherchée par les créateurs. Depuis l’obtention de son diplôme de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2014, il collabore à la création d’œuvres et de courts-métrages auprès des chorégraphes Danièle Desnoyers, Riley Sims et Andrea Peña. Jean-Benoit a également eu le privilège d’interpréter sur des scènes internationales les univers chorégraphiques de Catherine Gaudet, Daniel Léveillé, Frédérick Gravel, Justine A. Chambers, Alan Lake, Jacques Poulin-Denis, Sébastien Provencher et George Stamos. Parallèlement, il développe un projet solo qu’il murit par couches sédimentaires, dont la porte d’entrée est l’œuvre emblématique Duos pour corps et instruments de Danièle Desnoyers. Depuis l’automne 2023, Jean-Benoit est chargé de cours au Département de danse de l’UQAM, ainsi que chorégraphe invité pour les finissants de l’École de danse contemporaine de Montréal. Il sera à l’affiche de Replica d’Andrea Peña, qui sera présentée à Montréal en 2025.
CRÉDITS
Il faut le dire: My strongest desire est créée en collaboration avec Jean-Benoit Labrecque, le Musée d’art de Rouyn-Noranda, l’Écart, la Coalition d’aide à la diversité sexuelle de l’Abitibi-Témiscamingue, le Centre de création O Vertigo, l’Annexe-A, B. Brookbank et Zacarías Gonzalez.
Avec le soutien des Ententes territoriales entre le Conseil des arts et des lettres du Québec et l'Abitibi-Témiscamingue.
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